Perte d’emploi, changement de carrière… Et si c’était une chance !
Etat de faits !
La précarité de l’emploi est une priorité pour les politiques, spécialement en période d’élections présidentielles. Mais cette priorité ne règne-t-elle pas comme la brise ? Rafraîchissante, douce à ressentir, récurrente… et sans effet.
On peut également entendre, face à tel sujet, les cris des salariés concernés par ces bouleversements. Perdre son emploi peut tout remettre en cause : la foi envers sa mission et son engagement, la perte de confiance personnelle, la capacité à honorer ses dettes, l’attachement à une région quand ce n’est pas le déclin de la cellule familiale…
Et pourtant, les faits sont là avec des contrats qui s’achèvent, des projets d’entreprise qui s’arrêtent, une concurrence internationale qui change la donne de production à chaque instant.
Loin de s’engouffrer dans le fatalisme, il faut admettre que le contexte du travail évolue très rapidement et bouleverse la stabilité que représentait l’emploi jusqu’à la fin du XXème siècle.
Le changement est… immuable
La pyramide de Dilts est formelle : notre fonctionnement s’appuie sur un contexte pour grandir. Quand le contexte évolue, tel un tapis roulant, il vaut mieux suivre le mouvement. Non pas pour devenir un mouton, mais pour conserver la flexibilité qui nous permet justement de rester debout. En demeurant figé, nous risquons de tout faire vaciller. Pleurer jusque demain sur l’amertume du « c’était mieux avant » rend victime, alors qu’agir et réagir permettent de reprendre, a minima, la situation en main. Le monde n’est pas en crise perpétuelle, il évolue. Quitte à vivre cette réalité de la perte d’emploi, même si elle est rude, il devient plus intéressant de la considérer au travers d’une vision opportune d’évolution professionnelle.
Oui le changement est douloureux.
C’est aussi l’histoire de la patate chaude. Et la patate chaude, c’est la résistance au changement. Assurément, le licenciement est très amer et l’inconnu fait peur. D’ailleurs, la flexibilité au changement n’exclut pas, bien au contraire, d’accueillir ses émotions comme la colère, la peur, la déception. Les accueillir sans se laisser submerger, notamment par la complainte. En fait, puisque ce changement ou cette évolution deviennent incontournables et ne sont pas forcément de votre fait, vous serez plus efficace et serein en préparant au mieux l’étape suivante ! Appréhender le changement dans une perspective positive facilite énormément la transition et, le plus souvent, la réussite à venir.
Une arme solide : accepter, faciliter !
Pour relativiser et surtout conserver l’objectivité face à la situation, se poser des questions permet de prendre du recul et d’envisager les premières solutions :
- Qu’est-ce que cette situation va changer autour de moi ?
- En quoi ces changements m’affectent principalement ?
- Qu’est-ce qui me fait aussi peur ? Pourquoi ?
- Que dois-je faire concrètement, et à partir de tout de suite, pour faire face, pour contourner les obstacles et reprendre un nouveau job ?
Dans tous les cas, il s’agit de lâcher-prise. Une posture très à la mode et presque idiote tant elle ne veut rien dire, surtout quand on n’est pas concerné !! Lâcher prise, au sens premier du terme, consiste à ne pas s’accrocher pour rien. Accepter que vous allez quitter votre poste sera plus efficace que de cultiver la rancœur. Continuer de vivre, de sortir, de rencontrer vos connaissances en partageant objectivement les faits créera sans nul doute plus d’opportunités de soutien que de vous entendre vociférer contre la terre entière. Profiter de ce nouveau temps libre pour vous occuper de vous, de votre famille sera moins traumatisant pour votre conjoint, vos enfants que de leur imposer un soutien devant votre effondrement entretenu. Enfin, garder le sourire, l’humour, l’envie vous rendra plus séduisant pour le prochain poste.
Un changement reste un défi ! Il vous conduit à affronter une situation complètement nouvelle. En ce sens, il remet en cause vos repères et nécessite que vous sortiez de votre zone de confort. Alors, sortez de l’effroi qui vous paralyse et cultivez la curiosité qui vous ouvrira des portes.
Et si vous pensez ne pas être assez curieux, contactez-moi, nous en parlerons ensemble.